Les Rose-Croix désignent un courant ésotérique apparu au XVIIe siècle, combinant alchimie, mysticisme chrétien et hermétisme. Inspirés des manifestes de Christian Rosenkreutz, ils prônent la sagesse cachée et la transformation spirituelle.

Le terme fait référence à plusieurs groupes et courants à travers l’histoire, mais il est généralement lié aux sociétés secrètes apparues en Europe au XVIIe siècle.
Les Rose-Croix sont souvent associés à :
– L’alchimie et la transmutation spirituelle
– L’hermétisme et les traditions ésotériques
– La kabbale et les mysticismes chrétiens et gnostiques (connaissance des mystères divins, l’amélioration de l’humanité à travers la sagesse et la connaissance cachée)

Les Rose-Croix ont influencé de nombreux courants, notamment la franc-maçonnerie, l’illuminisme et l’occultisme du XIXe siècle. On retrouve des références à la Rose-Croix dans des œuvres littéraires et philosophiques, comme chez Goethe, Saint-Yves d’Alveydre ou encore Papus.

Max Heindel (1865-1919) était un mystique et occultiste danois, fondateur de la Fraternité Rosicrucienne dans les États-Unis au début du XXe siècle. Il est surtout connu pour ses enseignements sur la méditation, la réincarnation, l’astrologie et la spiritualité rosicrucienne. Heindel a écrit plusieurs ouvrages, dont La Cosmogonie des Rosicruciens, dans lesquels il explique la vision rosicrucienne de l’univers et de l’évolution spirituelle de l’humanité. Ses idées ont influencé le mouvement spirituel et ésotérique, notamment en introduisant des concepts liés à l’astrologie et aux lois cosmiques.